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Le plan d’investissement compétences bénéficie d’une « contribution exceptionnelle »
L’État a réuni les organisations patronales et syndicales le mardi 28 novembre 2017 afin de décider du budget qui sera accordé au plan d’investissement compétences, mis en place en 2018.
Le fond paritaire de sécurisation des parcours professionnels (FPSPP) apportera une « contribution exceptionnelle » au plan d’investissement compétences (PIC) du gouvernement en 2018. Les partenaires sociaux et le gouvernement se sont, en effet, réunis le mardi 28 novembre afin de déterminer à quels dispositifs de formations l’organisation consacrera ses ressources. Composée d’organisations syndicales, la FPSPP se doit de garantir l’accès à la formation pour la qualification ou la requalification des salariés et demandeurs d’emploi par le biais d’appels à projets. Pas moins de 250 millions d’euros seront donc débloqués en 2018 pour financer le programme de refonte du modèle social français, promis par le Président de la République lors de son élection.
La formation professionnelle réformée en 2018
Selon l’Agence France-Presse, l’État avait déjà prévu cette « contribution extérieure, à hauteur de 250 millions d’euros » dans son budget initial dédié au plan de réforme. Ils s’additionneront, en 2018, aux 428 millions d’euros déjà financés par le gouvernement. Cette somme sera consacrée à la formation d’un million de demandeurs d’emploi peu qualifiés et d’un million de jeunes éloignés du marché du travail pendant 5 ans. Le PIC est « une composante essentielle de la transformation du pays » a affirmé le Premier ministre qui souhaite s’attaquer au chômage de masse. La ministre du travail, Muriel Pénicaud, le soutient : « la meilleure protection contre le chômage, c’est la compétence. » Une stratégie à long terme puisque le développement de l’intelligence artificielle replacera, à terme, les métiers demandant peu de qualifications.
L’enveloppe des TPE-PME diminuée ?
Les TPE-PME sont aussi encouragées à développer les formations, mais le gouvernement souhaite réduire la somme qui leur était initialement allouée soit 182 millions d’euros. En cause, le fait que l’enveloppe qui lui est consacrée n’est généralement pas entièrement dépensée. Durant les négociations du 28 novembre, les partenaires sociaux ont finalement convaincu l’État de la maintenir avec la permission de l’attribuer à un autre secteur au cours de l’année.
Melissa Carles
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