Création d’entreprises et dépôts de bilan au 1er semestre 2004

Signe rassurant : aujourd’hui 30 % seulement des créateurs sont demandeurs d’emploi, contre 51 % dix ans auparavant. La création s’inscrit donc de plus en plus dans une démarche économique et relève moins du remède social au chômage.

L’INSEE ajoute que la principale motivation des créateurs est la volonté d’être indépendants. Les créateurs sont de plus en plus diplômés (1/3 a plus que le baccalauréat) mais peu d’entre eux recourent à un organisme de soutien à la création.

Les entreprises créées ont des moyens limités (33 % ont un capital de moins de 4000 € et plus de 70 % n’ont aucun salarié) et dépendent d’un petit nombre de clients. Près du tiers effectuent des travaux de sous-traitance.

Dans le même temps, selon Euler Hermès SFAC, le chiffre des défaillances au 1er semestre 2004 en France est en diminution de 2,2 % par rapport au 1er semestre 2003. Le seul secteur en augmentation (+6,6 % sur la période) est celui des CHR (Café, Hôtel, Restaurant). Il faut se souvenir que pour l’année 2003, ce secteur avait déjà enregistré la plus forte hausse par rapport à 2002.

Toujours selon la SFAC, la baisse totale des défaillances pourrait s’élever en 2004 à 4 % par rapport à 2003, mais la remontée serait importante en 2005-2006 suite aux nombreuses créations d’entreprises enregistrées depuis 2001.

Cette révision à la baisse emboîte le pas à l’INSEE qui revoit la croissance économique à la hausse, puisque 1% de croissance en plus = 5% de défaillances en moins. Il reste à vérifier que l’embellie soit réelle !

Bruno Blanchet
L’Information Mutuelle
Le conseil en crédit client
info@infomut.com