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Créer son entreprise en freelance
Le freelance est un indépendant. A la fois créateur de son entreprise, commercial communiquant et expert dans son domaine, le freelance est généralement motivé par son besoin de liberté et d’autonomie.
Sur un plan sociétal et économique, les démarches indépendantes et entrepreneuriales sont aujourd’hui encouragées en France. Cela conduit à un essor très marqué du nombre d’experts franchissant le pas pour se mettre à leur compte.
Parallèlement, l’explosion des nouvelles technologies a permis le développement de la notion d’indépendant, notamment dans les domaines de l’informatique, du web et multimédia ou encore de la formation.
Le freelance est un travailleur indépendant. Il travaille, pour son compte, auprès d’autres entreprises qui sont ses clients et qu’il doit prospecter. Il agit en dehors du cadre d’un contrat de travail, sous sa propre responsabilité. Avec ses clients, il définit la mission qu’il doit réaliser.
Les activités concernées par le freelance sont nombreuses : consultants, traducteurs, formateurs, graphistes, photographes, auteurs de logiciel.
L’indépendant doit avoir le sens de l’organisation et d’adaptation ; c’est une personne disponible et autonome qui est capable d’anticiper les différents besoins et l’évolution du marché sur lequel il intervient. Il doit être tenace et audacieux ; c’est à lui de trouver ses propres clients.
Attention : le freelance n’est pas un statut juridique en tant que tel. Ce terme désigne un indépendant qui n’est donc pas soumis par un lien de subordination à un employeur. En tant qu’entrepreneur, il lui appartient de choisir une structure juridique adéquate dans laquelle exercer son activité.
Le choix de la structure juridique
En premier lieu, vous allez devoir choisir un cadre juridique pour exercer votre activité.
Plusieurs solutions s’offrent à vous : devenir entrepreneur individuel ou bien créer une société.
De ce choix découle le statut social et fiscal du freelance.
Le statut d’entrepreneur individuel et celui de l’EIRL (entrepreneur individuel à responsabilité limitée) présentent l’avantage d’être souples et peu coûteux. Il est en effet plus simple de créer et de gérer une entreprise individuelle qu’une société.
Le statut de l’EIRL a un atout supplémentaire : il permet de créer deux patrimoines distincts au sein du patrimoine de l’entrepreneur ; l’un affecté à son exercice professionnel et l’autre à sa vie personnelle.
Mais une société offre aussi des avantages, notamment si vous souhaitez vous lancer à plusieurs…
Lire nos articles :
– Tableau des formes sociales
– Créer une entreprise individuelle ou une société
Vous n’êtes pas vraiment sûr de vous ?
Vous pouvez alors choisir deux options intermédiaires : le portage salarial ou bien le régime de l’auto-entrepreneur.
Le portage salarial permet de réaliser ses missions en toute autonomie, sous le statut de salarié et de bénéficier de la protection sociale et du statut fiscal correspondant.
De son côté, le régime de l’auto-entrepreneur peut représenter une solution intéressante pour tester ses capacités d’entrepreneurs sans se brûler les ailes en cas d’échec.
Les formalités administratives
Toute personne souhaitant exercer une activité non-salariée est tenue de procéder à l’inscription de celle-ci.
Cette inscription sera différente selon votre activité :
• Pour les professions libérales :
Qu’elles soient réglementées par un Ordre, un Conseil ou une Chambre (notaire, géomètre, infirmier, kinésithérapeute, médecin…) ou non réglementées (attaché de presse, développeur, graphiste, informaticien, photographe, traducteur…), les professions libérales doivent s’inscrire auprès du Centre de formalités des Entreprises (CFE) de l’Urssaf
• Pour les artistes et auteurs :
Selon votre spécificité, vous vous inscrirez à la Maison des Artistes ou à l’Agessa.
• Pour les commerçants :
A la chambre de commerce et d’industrie de votre région
• Pour les artisans :
L’inscription est à faire auprès des Chambres de Métiers de votre région.
Travailler en freelance a l’avantage de répondre à un besoin d’autonomie. N’étant pas soumis aux contraintes d’une activité salariée, on peut s’organiser de la manière qui convient le mieux à chacun.
Pour les touche-à-tout et ceux qui se lassent des tâches monotones, être freelance permet de développer des capacités diverses puisqu’ils doivent exercer de nombreuses fonctions : l’indépendant est tour à tour créateur de son entreprise, commercial communiquant, expert dans son domaine. C’est lui qui prospecte sa clientèle.
De plus, en tant que prestataire, il définit sa mission avec son client. La marge de négociation, inhérente à ce type de relation, lui permet de déterminer, en accord avec son client, le mode de réalisation de sa mission, avantage qui ne lui est pas offert en tant que salarié.
Ce qui représente un avantage peut malheureusement se transformer en inconvénient.
Bien que le fait de devoir prospecter sa clientèle représente une émulation pour le travailleur indépendant, il sous-entend le risque de périodes creuses et ainsi le problème inhérent aux revenus irréguliers.
Par ailleurs, la personne exerçant son activité en freelance n’est pas soumise au régime salarial. Elle ne bénéficie donc pas des avantages qui leur sont accordés.
En revanche, en tant qu’entrepreneur, il lui appartient de réaliser l’ensemble des formalités administratives nécessaires afin d’enregistrer sa société, de régler les cotisations sociales…
Il doit faire le choix, non moins complexe, du meilleur statut juridique pour sa société ; il doit veiller à trouver une structure qui aura le moins de conséquences sur son patrimoine tout en ayant un coût économique moindre.
L’indépendant, à l’instar de tout les entrepreneurs, est soumis à l’aléa de l’environnement économique ponctué de périodes fastes et d’autres moins…
Autre inconvénient à prendre en compte : l’indépendant est amené à travailler seul. Ennemis de la solitude s’abstenir !
Kalifeye SA
Info@kalifeye.fr
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