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Les femmes représentent plus de 80% des temps partiels
Les mères de famille représentent le gros du bataillon des salariés à temps partiel, d’après une étude publiée récemment par la DARES et portant sur l’année 2011.
Au lendemain de la signature de l’accord national du 11 janvier 2013 qui devrait davantage encadrer le temps partiel, une étude de la DARES révèle que près de 4,2 millions de salariés travaillaient à temps partiel en 2011, soit plus de 18 % des salariés.
L’âge des enfants
Sans surprise, l’enquête de la DARES souligne que le temps partiel concerne principalement les femmes. En 2011, 82 % des salariés à temps partiel étaient des femmes. Le nombre d’enfants à charge ainsi que l’âge des enfants sont évidemment des facteurs déterminants du travail à temps partiel. Ainsi, plus de 45 % des femmes ayant au moins trois enfants à charge travaillent à temps partiel, cette proportion atteignant 56 % pour celles dont le plus jeune des enfants a entre 3 et 5 ans.
40% de temps travaillé en moins
En moyenne, les salariés à temps partiel travaillent 23,2 heures par semaine en 2011, soit 40 % de moins que les salariés à temps complet. Les durées hebdomadaires sont particulièrement faibles pour les petites quotités de temps partiel : 12 heures en moyenne pour les salariés dont le temps partiel est inférieur à un mi-temps.
Le temps partiel subi pour les non-qualifiés
32 % des salariés à temps partiel déclarent être à temps partiel faute d’avoir trouvé un travail à temps complet. Ces salariés, qualifiés de salariés à temps partiel « subi », sont plus jeunes que les autres salariés à temps partiel et moins diplômés puisque près des deux tiers (64 %) ont un diplôme inférieur au baccalauréat, voire aucun diplôme. En revanche, les salariés qui ont choisi de travailler à temps partiel ont un profil assez similaire à celui des salariés à temps complet, notamment en termes de formation. 40 % de ces salariés à temps partiel « choisi » déclarent être à temps partiel pour s’occuper de leurs enfants ou d’un autre membre de leur famille.
Dares – Analyses – Janvier 2013 – N° 005
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