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Export : le chemin de la croissance?
Le potentiel d'exportation pour les entreprises françaises est en hausse pour 2014 selon les estimations. L'internationalisation serait-elle la meilleure façon de tirer son épingle du jeu dans un contexte économique morose?
« La demande mondiale adressée à la France augmenterait de 19 milliards d’euros en 2014 ». Voilà ce qui ressort de l’étude réalisée par Euler Hermes, spécialiste de l’assurance-crédit à l’export, présentée lors d’une conférence sur l’internationalisation des PME chez HSBC. Soit près de 4 % de plus qu’en 2013, selon cette même étude.
L’internationalisation apparaîtrait donc comme l’un des moyens les plus porteurs pour que les entreprises françaises retrouvent la croissance. Car la demande mondiale concerne nombre de secteurs dans lesquels les entreprises françaises sont très présentes : constructeurs automobiles, industries agroalimentaires, équipementiers automobiles ou encore pharmacie. Ludovic Subran, Directeur des études économiques du groupe Euler Hermes, le souligne : « Il faut que les entreprises françaises avancent sur l’innovation pour proposer une valeur ajoutée très importante dans ces secteurs. »
Un ciblage à l’export géographique et sectoriel
Voici quelques orientations géographiques et sectorielles qui pourraient bien être porteuses de succès en 2014 selon cette étude :
- les États-Unis, qui, en pleine réindustrialisation, ont des besoins importants dans les secteurs de l’agroalimentaire, des équipements de télécommunication, de la métallurgie ou encore de l’automobile ;
- la Chine où les acteurs économiques français auraient tout intérêt à profiter de la hausse continue des ventes de produits de luxe, ou encore de services et technologies associées) ;
- L’Europe de l’Est et la Russie, dont la classe moyenne émerge, ce qui suggère une consommation accrue dans les secteurs de l’alimentaire, des équipements high tech et de l’automobile ;
- le Brésil, dont le problème d’infrastructures aujourd’hui révèle un fort potentiel de développement, d’autant qu’un plan d’investissements logistiques sur les routes, réseaux ferrés et aéroports a été lancé
- les pays du Golfe, et notamment le Qatar, qui représente une vraie manne dans le secteur des infrastructures et de la construction.
Ludovic Subran le constate : « Malgré un contexte économique peu favorable, l’esprit d’entrepreneur est toujours présent en France, et le projet d’exporter persiste. »
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