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« La facture électronique doit être perçue comme une opportunité plutôt qu'une contrainte », Didier Louro, cofondateur de Sellia

Davantage perçue aujourd’hui comme une source d’inquiétude par les PME, la facturation électronique obligatoire se présente au contraire comme une solution clé pour les PME, défend Didier Louro, cofondateur de Sellia. Assurant gain de temps et réduction des coûts, les obligations de e-invoicing et e-reporting applicables progressivement dès 2026, offrent selon lui une perspective d'amélioration de la trésorerie. Explications.

« La facture électronique doit être perçue comme une opportunité plutôt qu'une contrainte », Didier Louro, cofondateur de Sellia
"Les PME sont par le biais de leur contrôleur de gestion ou de leur directeur financier en mesure de créer un premier niveau de pilotage de leur trésorerie à travers des tableaux de bord ou des datas visualisation" explique Didier Louro.

Les retards de paiement interentreprises constituent un enjeu majeur pour la santé financière des petites et moyennes entreprises (PME) en France. Malgré les efforts réglementaires pour réduire ces délais, les dernières données d’Ellisphere, acteur spécialisé dans la data B2B, révèlent une détérioration continue, avec une moyenne de 17,52 jours de retard au troisième trimestre 2024, en hausse de 1 % par rapport à l’année précédente. Cette situation met en péril les PME, souvent dépendantes de flux de trésorerie réguliers pour leur survie. La mise en place de la facturation électronique obligatoire vise à améliorer la transparence et l’efficacité des transactions, mais des défis subsistent quant à son adoption. Il est donc crucial d’explorer des solutions supplémentaires pour garantir la pérennité de ces entreprises face à ce fléau.

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Didier Louro, cofondateur de Sellia et Directeur Associé de Bearing Point, nous donne les clés pour permettre aux dirigeants de changer leur perception de la facturation électronique, et considérer cette réforme non pas comme une obligation réglementaire, mais comme une opportunité pour le développement de leur activité. Sellia est une solution SaaS IA clé en main conçue pour aider les entreprises à optimiser leurs processus de vente via la maîtrise de leurs risques, mais aussi l’identification les opportunités commerciales de développement.

Quelles sont les principales causes des retards de paiement dans le contexte actuel ?

Parmi les causes identifiées à la source de l’aggravation des délais de paiement l’on peut citer en premier lieu l’augmentation des coûts des matières premières, exacerbée par la spéculation (ex. : sur le cours du chocolat) et le contexte géopolitique, qui affecte de nombreuses industries, notamment l’agroalimentaire. Les fluctuations des prix des matières premières créent de l’incertitude qui entame la capacité des PME à produire et à vendre efficacement, entraînant des retards dans les paiements. La guerre en Ukraine et d’autres tensions internationales contribuent à l’instabilité économique, affectant la performance des entreprises.

« Il y a le mur du PGE et les entreprises zombies »

Par ailleurs, il y a le mur du prêt garanti par l’État (PGE). D’une part, de nombreuses entreprises, qualifiées de « zombies », ont souscrit des PGE pendant la crise de la Covid-19 alors qu’elles allaient inévitablement vers une liquidation. « En allongeant la dette, l’État et les banques ont mis sous cloche des entreprises qui auraient dû mourir. En déposant le bilan aujourd’hui, ces entreprises provoquent beaucoup de dégâts », explique Didier Louro. D’autre part, certaines entreprises ont bénéficié du PGE par mesure de précaution, sans savoir quoi en faire. Les entreprises dotées d’une gestion financière saine ont pu le rembourser, tandis que certaines l’ont utilisé pour de mauvaises raisons.

Avec le PGE, « l’État a arrosé largement et de manière indifférenciée de nombreuses entreprises, faute de temps pour identifier les entreprises multisectorielles névralgiques pour le maintien du tissu économique, ce qui a provoqué des entreprises zombies ».

La baisse de la consommation générale contribue également à une diminution de la trésorerie disponible pour les entreprises, ce qui complique encore davantage le respect des délais de paiement.

Comment les retards de paiement affectent-ils spécifiquement la viabilité des petites entreprises ?

« Ce qui entraîne aujourd’hui une détérioration de leur trésorerie et des difficultés à respecter les délais de paiement ce sont les pratiques frauduleuses » selon Didier Louro. Des entreprises prennent des commandes sans intention de les payer, en tirant profit des stratégies de limite de crédit. Elles aggravent ainsi la situation des entreprises saines en perturbant leur cash-flow avec un effet boule de neige.

« Des entreprises tirent profit des stratégies de limite de crédit »

Il est indispensable pour l’État de « renforcer sa surveillance de ce modèle de fraude et plus globalement de la santé de son économie », voire de « créer des actions préventives pour préserver la trésorerie des entreprises saines », et de « cibler les aides qu’elle peut apporter sur les entreprises capables de redonner de la vivacité au tissu économique ».

Si les banques disposent de moyen comme l’étude des bilans des entreprises pour apprécier leur viabilité, « les entreprises ont moins la capacité à bénéficier d’un tel discernement ».

Pourquoi les grandes entreprises ne jouent-elles pas le jeu ?

« Il y a des grandes entreprises qui ne jouent pas le jeu » reconnaît Didier Louro. « Un des problèmes majeurs est que leurs outils ne se parlent pas ». Le processus complet de facturation dans une grande entreprise, c’est minimum 30 jours. Entre le moment où l’entreprise reçoit la facture et celui de son paiement « c’est 30 jours et au moins 5 outils différents », avec des interventions humaines à chaque étape : la contrathèque, la saisie des bons de commande, la réception des factures, le rapprochement de la facture dans le système comptable et le passage dans le système de trésorerie. Et si l’entreprise exerce différents métiers, il y a un système par métier. Par ailleurs, dans une période de ralentissement des activités économiques, les grandes entreprises ajoutent des étapes de contrôle des coûts et de validation des bons de commande.

« L’objectif n’est pas de pas payer »

Pour Didier Louro, « l’objectif n’est pas de pas payer ». La plupart des entreprises, même certaines qui sont condamnées par la DGCCRF, sont défaillantes par manque d’intérêt dans l’optimisation de leur process.

Pour les grandes entreprises, la réforme de la facturation électronique est l’occasion de repenser le processus dans son ensemble, de revoir les outils, de recréer des interfaces et de mettre en place des interconnexions, des systèmes de pilotage qui soient plus fluides, voire d’utiliser des logiciels plus modernes.  « En effet, dans les entreprises, on a parfois des outils de plus de 20 ans qui posent des problèmes de maintenance et d’interconnexion avec des outils plus modernes ». Repenser le la chaîne de traitement avec des outils modernes est un préalable pour avoir une ambition, non seulement transactionnelle, mais globale.

Quels sont les avantages offerts par la facturation électronique pour les entreprises ?

Gain de temps et de productivité, diminution de la charge administrative et de son coût, sécurisation des relations commerciales, lutte contre la fraude fiscale, préremplissage, à terme, des déclarations de TVA et réduction des délais de paiement, les avantages de la facturation électronique obligatoire avancés par l’État sont nombreux.

Selon le ministère de l’Économie et des Finances, la généralisation de la facturation électronique représentera à terme un gain de 4,5 milliards d’euros par an pour les TPE et les PME.

« Davantage une source d’inquiétude qu’un axe de progrès »

Malgré tout, « la facturation électronique est davantage perçue comme une source d’inquiétude par certaines PME que comme un axe de progrès significatif » constate en pratique, Didier Louro. Selon le 4e Baromètre de la facture électronique réalisé par Generix Group, publié en juillet 2023, seules 38 % des entreprises tablent sur un effet positif sur la gestion de trésorerie. « Ces entreprises voient cette obligation réglementaire comme une contrainte ou un coût, principalement en raison de la transmission de données pour des raisons fiscales à l’administration ».

« La facture électronique doit être perçue comme une opportunité plutôt qu’une contrainte ». Il est essentiel pour Didier Louro de « voir la facturation électronique plutôt comme une source de d’informations qui sera la base de nouveaux usages dans l’entreprise pour améliorer les délais de paiement et donc la trésorerie à terme ».

La réforme peut avoir un impact positif sur deux processus : d’une part, l’order-to-cash (« se faire payer »), ou comment aider les entreprises à optimiser leur cycle de relance et surtout la transformation de leur commande en cash et d’autre part, le source-to-pay (S2P) (« payer »), la gestion de la stratégie d’achat depuis l’identification d’un besoin jusqu’au paiement du fournisseur. Ces deux processus transactionnels clés vont être très fortement impactés par la dématérialisation des factures, et en parallèle, l’utilisation de la data et des nouvelles technologies (la robotique et l’intelligence artificielle) pour développer de nouvelles solutions de gestion.

La réforme de la facture électronique

La réforme de la facturation électronique obligatoire impose deux obligations aux entreprises assujetties à la TVA en France. Premièrement, l’e-invoicing exige l’émission et la réception de factures électroniques pour les transactions domestiques entre assujettis. Deuxièmement, l’e-reporting requiert la transmission dématérialisée à l’administration des informations issues de transactions hors champ de la facturation électronique, incluant celles avec des personnes non établies en France ou non assujetties à la TVA.

La mise en œuvre se fera progressivement selon la taille des entreprises : l’obligation d’émission de factures électroniques et de e-reporting sera applicable dès le 1er septembre 2026 pour les grandes entreprises, les membres d’un assujetti unique et les entreprises de taille intermédiaire, et à partir du 1er septembre 2027 pour les PME et microentreprises. L’obligation de réception de factures électroniques s’appliquera à partir du 1er septembre 2026 pour toutes les entreprises, quelle que soit leur taille.

Pour se conformer à ces obligations, les entreprises devront utiliser une plateforme de dématérialisation partenaire (PDP) privée, agréée par l’État, pour garantir la sécurité et la fiabilité des transactions. Ces plateformes offrent des services de facturation électronique et de transmission des données à l’administration fiscale.

Comment le e-reporting pourra-t-il participer à réduire ces retards de paiement ?

Selon le 4e Baromètre de la facture électronique précité, 49 % des entreprises estiment que le passage à la facturation électronique leur assurera une réduction des délais de paiement. En effet, avec la facturation électronique le client recevra de façon instantanée une facture conforme (avec les mentions obligatoires requises) sans risque de perte de document ou d’erreur de destinataire. « La dématérialisation […] est un outil formidable pour réduire les retards de paiement. […] » affirme Pierre Pelouzet, Médiateur des entreprises.

« Assainir le marché des entreprises »

La transmission des données de transaction et de paiement à l’administration fiscale va permettre indirectement « d’assainir le marché des entreprises » d’après Didier Louro. « Elle permettra d’identifier plus rapidement les entreprises zombies, qui n’ont pas de raison économique d’exister, et qui nuisent au développement des entreprises saines avec une véritable activité ».

Malheureusement, « les directeurs financiers sont souvent mal informés sur l’opportunité que représentent les données envoyées et collectées par l’entreprise, déléguant la responsabilité du respect de l’obligation de facturation électronique à leur équipe informatique (IT) ou à un gestionnaire de données (future PDP), sans en comprendre pleinement les implications pour la gestion de leur entreprise », remarque Didier Louro. « L’IT va créer des chaînes logistiques, qui sont capables de piloter les données, mais ils ne les contrôlent pas ».

« Une vision claire de leur situation financière »

Et pourtant, la puissance publique encourage cette approche en soulignant que ces outils permettront aux chefs d’entreprise d’avoir une vision claire de leur situation financière. « En intégrant les données relatives aux flux entrants et sortants dans un tableau de bord, les entreprises peuvent mieux gérer leurs flux de trésorerie, anticiper les paiements et identifier les risques liés à leurs créances ».

Selon Didier Louro, « la PDP dont le rôle est de faire l’intermédiaire entre l’État et les entreprises, par le biais des solutions de facturation se limitera principalement à la gestion transactionnelle et à la sécurisation des flux (tracer, garantir l’acquittement de la transaction et renvoyer l’information à l’État) ». Certaines PDP, proposeront des fonctionnalités pour éliminer toutes les tâches chronophages liées à la facturation (recherche de documents, validation, paiement…) mais elles sont en charge uniquement « de la mise en place technique de cette tuyauterie qui va permettre à l’entreprise d’être en conformité réglementaire ».

Les données transmises et collectées via les PDP

La transmission des données de transaction et de paiement deviendra obligatoire à partir du 1er septembre 2027. L’obligation de e-reporting concerne les opérations qui sont hors champ de l’obligation de facturation électronique, dans l’objectif de reconstituer l’activité économique d’une entreprise dans son ensemble.

Dans la majorité des cas, c’est la PDP de l’entreprise qui réalise l’opération qui se chargera d’extraire, à partir de la facture électronique qu’il aura transmise au client, les données qu’elle adressera via un fichier informatique à l’administration.

Et comment l’utilisation de ces données peut-elle contribuer à un meilleur pilotage de l’entreprise ?

Pour Didier Louro, « c’est là qu’intervient la limite du rôle des PDP ». En effet, ces plateformes ne sont pas nécessairement équipées pour aider les entreprises à exploiter ces données afin d’améliorer leur gestion financière et sont limitées quant à leur possibilité de traiter la donnée.

 « Être acteur de cette transformation »

Il appartient aux dirigeants d’entreprises d’être acteurs de cette transformation. « Il est essentiel que les dirigeants d’entreprises prennent conscience de l’importance des données de facturation et de paiement et envisagent avec des experts, en interne et en externe, les possibilités pour optimiser leur trésorerie et ce sans attendre l’entrée en vigueur de la réforme » alerte Didier Louro.

Récupérer ces données collectées par les PDP à partir de factures clients et fournisseurs, les stocker, les structurer, les prioriser, les combiner avec d’autres types de données, pour essayer de générer de l’information, avec une ambition d’améliorer la gestion du cash de l’entreprise, « c’est un métier ».

« Anticiper à 60 jours la situation financière de l’entreprise »

Ces données, mises en forme au sein d’un tableau de bord, vont offrir au chef d’entreprise une vision enrichie des relations avec leurs clients et fournisseurs et de leur impact financier (délais de livraison et de paiement, impayés, TVA, besoin en fonds de roulement et trésorerie…) et contribuer à une meilleure compréhension du fonctionnement de l’entreprise vis-à-vis de son écosystème. Les modèles de machine learning développés avec l’IA permettent ainsi de faire des projections de trésorerie (« account receivable » et « account payable »).

« Ces informations, disponibles en temps réel, permettront aux dirigeants d’entreprises, avec un peu d’intelligence artificielle, d’anticiper à 60 jours la situation financière de l’entreprise […] et pourquoi pas de repérer de belles opportunités commerciales » affirme Didier Louro. « Cet effort de structuration de la donnée, doit permettre aussi aux entreprises d’être plus résilientes, plus performantes, indépendamment du fait qu’elles se feront mieux payer par leurs clients ».

L’analyse comportementale des clients, un vecteur de croissance ?

Les données collectées par les PDP représentent une source de savoir inédite pour accompagner le dirigeant dans la gestion de son entreprise. Ces informations constituent un indicateur de fiabilité sur les futurs clients ou les clients suspects. Elles peuvent ainsi alimenter une analyse comportementale des clients de l’entreprise.

Exemple : lorsque de nouveaux clients arrivent sur des secteurs d’activité émergents, comme l’énergie ou le renouvelable par exemple, il convient d’adapter son offre de services ou produits à ce type de nouveaux clients. Pour cela, l’analyse de la progression des ventes, encore infinitésimale aujourd’hui, mais qui demain peut devenir un vrai vecteur de croissance pour l’entreprise, est très utile. Elle permet d’identifier ces signaux même infimes d’évolution des usages dans un portefeuille de clients.

En premier lieu, les données internes de l’entreprise : ce que les clients achètent, la manière dont ils achètent (négociation ou pas des prix), la fréquence d’achat et comment ils paient l’entreprise, sont la meilleure source d’information pour gérer ces risques, avant même d’aller chercher une base de données externe. En second lieu, les bases de données externes telles que le JAL ou le Bodacc contiennent les informations juridiques de la vie des entreprises (création, ouverture d’établissement, fermeture d’établissement, changement de dirigeant). Enfin, les bilans des entreprises fournissent une photographie d’un instant T, d’une période passée. Toutefois dans un contexte incertain, une information régulièrement renouvelée, c’est-à-dire en temps réel est nécessaire.

Vers quels professionnels s’orienter pour mettre en place ces nouveaux usages ?

« Le traitement de la donnée est accessible à tous aujourd’hui » affirme Didier Louro. Pour tirer parti des avantages offerts par la facturation électronique, il est recommandé aux dirigeants d’entreprises, et notamment aux directeurs financiers (ou responsables administratifs et financiers pour les plus petites entreprises), de consulter soit leur expert-comptable, soit des entreprises spécialisées, soit leurs équipes internes compétentes pour analyser les données transmises et collectées par les PDP et imaginer quel type de tableau de bord construire.

« Les PME, en mesure de créer un premier niveau de pilotage »

Les PME sont par le biais de leur contrôleur de gestion ou de leur directeur financier en mesure de créer un premier niveau de pilotage de leur trésorerie à travers des tableaux de bord ou des datas visualisations. Les experts-comptables proposent également des solutions ad hoc pour leurs clients, qui permettent de créer une véritable valeur additionnelle en traitant les informations de l’entreprise.

« L’optimisation du process order-to-cash c’est plutôt pour les grandes entreprises » concède Didier Louro. Dès lors qu’elles font du volume, et n’ont plus la capacité de traiter par elles-mêmes des informations qui viennent d’environnements disparates, elles peuvent croiser des sources externes, avec leurs différents systèmes (CRM, ERP, outils comptables) pour créer de l’information.

Optimisation du processus de recouvrement

« Le processus de recouvrement sera optimisé grâce aux données qualifiées, sous réserve, pour cela, d’être adapté » affirme Didier Louro. Aujourd’hui, le système comptable qui envoie des factures, génère un scénario qui va contrôler la date d’échéance, puis en fonction du nombre de jours de retard de cette facture, émettre un courrier, un email ou un appel de relance et au-delà d’un certain délai 90 jours, 60 jours, 30 jours, en fonction du secteur d’activité ou des CGV, envoyer une mise en demeure au client/fournisseur ou le menacer d’une procédure judiciaire. Avec des scénarios différents selon que le client est grand compte, petit compte, secteur public, secteur privé, etc.

Avec des flux automatisés, le système de relance devra être interconnecté avec les informations reçues de la PDP, pour continuer à fonctionner correctement. « Cela va exiger de fiabiliser les données des entreprises et leurs mécanismes de lutte contre les erreurs et les fraudes en interne comme en externe ». A terme, les logiciels de facturation, de trésorerie, de comptabilité et de recouvrement devront nécessairement évoluer pour une gestion plus automatisée de l’ensemble de ces processus.

Sandy Allebe

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