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Crédit aux TPE : les banques toujours prêteuses
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la crise n’a pas fait baisser le taux de crédits aux TPE, selon les statistiques récemment publiées par la fédération bancaire française.
Les petites entreprises n’ont pas subi de contraction des crédits accordés par les banques, c’est ce que tend à démontrer la fiche statistique récemment publiée par la fédération bancaire française. Dans un contexte toujours marqué par la crise, les banques en France ont continué de répondre aux demandes de crédit des TPE/PME. En 2011, les crédits aux TPE/PME ont augmenté de + 4,9 % sur un an. Sur l’année 2012, le taux de progression de ces encours continue d’être soutenu : + 2,5%. A la fin janvier 2013, l’encours augmente de 2,1 % sur un an pour un total de 188,2 milliards d’euros, tandis que sur la même période, les crédits à l’économie ont augmenté de + 1,2 % pour s’établir à 1942 milliards d’euros (+ 0,5 % pour les crédits aux entreprises).
Meilleurs élèves européens
Mieux, avec un taux de réponse favorable à leurs demandes de crédit pour 80% des PME françaises, l’Hexagone obtient un des niveaux les plus élevés en Europe, et ce depuis 2009. L’Allemagne a atteint un taux comparable en 2011. En outre, les taux pratiqués sont inférieurs à la moyenne européenne : taux moyen de 1,77 % en France (2,20 % pour la zone euro et 1,88 % pour l’Allemagne)
Le crédit aux TPE représente 2/3 des prêts accordés
La fourchette basse des PME n’est pas plus mal traitée que les presque ETI, fait savoir la fédération bancaire française. Les crédits aux Très Petites Entreprises -TPE2– sont toujours dynamiques à fin décembre 2012. L’encours total des crédits s’élève à 213,5 milliards d’euros, en hausse de 1,4 % par rapport à fin décembre 2011.et les crédits de trésorerie aux TPE représentent 17 milliards d’euros. Globalement, près des deux tiers des crédits nouveaux aux PME sont obtenus par des TPE.
La frilosité vient de la demande
Au fait, ce ne sont pas les banques qui resserrent leurs conditions de crédit, mais les petites entreprises qui sont moins demandeuses. Interrogées sur les freins éventuels à leur investissement, 68 % des PME mettent au 1er rang l’insuffisance de la demande (+ 6 %), les difficultés de rentabilité venant juste après. 29 % des PME prévoient une diminution de leur activité (+8 % par rapport à 2011).
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