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« Vous, entrepreneurs, devez toujours ajuster votre business plan ! »
Le salon SME 2018 a tenté de décrypter la réussite des TPE et jeunes pousses... Entre experts et retour d’expériences de dirigeants, plusieurs points de convergence peuvent servir de canevas à ceux qui se lancent. Au programme, se former, s’associer, vérifier une idée sur le terrain, la partager, se faire accompagner et ajuster sa feuille de route, encore et toujours!
La foule des grands jours était présente pour la vingtième édition du salon SME, au palais des Congrès, les 1er et 2 octobre 2018. Sur le thème, « Entrepreneurs, vous avez la niaque ? », les co-fondateurs Serge Eberhardt, Alain Bosetti et Marie-Pierre Doré ont multiplié conférences et ateliers, rappelant « qu’en 2018, 600 000 Français vont créer leur entreprise et contribuer à la transition entrepreneuriale de notre pays ». La table ronde, « Comment préparer sa feuille de route vers le succès ? » a donné des pistes aux entrepreneurs.
Première étape : une idée. Deuxième étape : une formation de base, comme celle délivrée par la chambre de commerce et d’industrie, « 5 jours pour entreprendre ». Saliha Chekrou acquiesce. Cofondatrice de Copelican (plateforme collaborative d’envoi d’objets en passant par des voyageurs), elle raconte qu’elle a monté son entreprise avec une camarade de classe. « On sortait de l’école, on n’avait rien à perdre ». L’une est « tech », l’autre a fait HEC. Elles sont complémentaires et la confiance est mutuelle. Bref, l’association est un mariage. C’est la troisième étape.
Selon Jean-Michel Li, consultant en créations et développement des entreprises à l’AFE (Agence France Entrepreneur), 50 % des entreprises échouent, faute de bonnes associations. « Écrivez les conditions de sortie, dès le départ », conseille-t-il.
« Écrire est votre feuille de route, votre business plan »
Quatrième étape : l’étude de marché. Saliha Chekrou se remémore les visites sur le terrain à partir d’un postulat : « 330 millions d’objets voyagent en France chaque année. Apporter un vélo de Paris à Lyon par transporteur et pour 150 euros nous paraissait hallucinant. Alors on a posé des questions ».
Modèle de business plan à 5 ans (pack complet)
Aujourd’hui, l’entreprise est en adéquation avec la société, les prix sont fixés par les utilisateurs de Copelican. « Si on avait lancé cette solution il y a 15 ans, elle n’aurait pas été moins bonne mais ce n’était pas le moment ».
Un succès qu’a aussi rencontré Edouard Rudolph, fondateur de l’auto-école en ligne, « En voiture Simone », dont l’objectif est de faire baisser le coût du permis. Le concept est lancé avec des instructeurs indépendants qui possèdent leur véhicule. Une fois le projet finalisé, le prix des prestations est divisé par deux : c’est la cinquième étape.
Avec un dernier conseil : « Vous, entrepreneurs, devez toujours ajuster votre feuille de route. Écrire votre feuille de route fait partie intégrante de votre business plan ! »
Claire Padych
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