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Export et innovation : gages de pérennité des entreprises?

La Banque publique d'investissement vient de publier son baromètre conjoncturel pour le PME du second semestre 2013.

Export et innovation : gages de pérennité des entreprises?

Les entreprises qui exportent et celles qui innovent ont globalement moins de difficultés que les autres entreprises. C’est ce qui ressort de l’étude de conjoncture sur les PME du deuxième semestre 2013 réalisée par la Banque publique d’investissement (BPI)[1].Les PME exportatrices et innovantes ont des soldes d’opinion systématiquement meilleurs que celles qui n’innovent pas et n’exportent pas. Elles sont également plus optimistes pour 2014.

Des effectifs en progression

Et pour cause, les entreprises innovantes évaluent à 1,3 % la progression de leur chiffre d’affaires en 2014, contre un recul de 1,1 % pour les entreprises non-innovantes. Même chose du point de vue de l’emploi : seules les entreprises innovantes ont continué de créer des postes en 2013. Et celles-ci ne comptent pas en rester là, puisque 24 % d’entre elles pensent accroître leurs effectifs en 2014. Les PME exportatrices ont légèrement accru leurs effectifs contrairement à celles qui n’exportent pas.

L’avantage va aussi aux entreprises exportatrices en ce qui concerne la trésorerie. En effet, elles bénéficient d’une souplesse plus importante. Ce qui explique qu’elles aient également moins réduit leurs investissements que les autres.

Les petites entreprises en première ligne

On peut donc parler d’un cercle vertueux pour les entreprises qui se lancent dans l’innovation ou à l’international, ce qui les sauve d’une morosité persistante en France. Car l’étude de la BPI souligne également que les TPE souffrent d’une baisse de chiffre d’affaires en 2013 ( -2,8 %), notamment celles qui se situent dans les secteurs qui dépendent de la consommation des ménages. Les secteurs d’activité qui tirent leur épingle du jeu sont le commerce de gros et l’industrie, tandis que les effectifs ont diminué dans l’hôtellerie-restauration, le commerce et la réparation automobile. La perception des chefs d’entreprise pour leur activité en 2014 s’est légèrement détériorée au deuxième semestre 2013 (- 3 contre – 8 fin 2012).



[1] Enquête réalisée en novembre 2013 auprès de 4571 entreprises

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