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Ouvrir une boutique en ligne : une manne pour les commerçants
Le e-commerce se sent pousser des ailes. Avec une croissance de 11 % en 2014, les sites marchands pourraient devenir une vraie voie de développement pour les commerces traditionnels.
« Le e-commerce n’est pas une menace, mais une opportunité. » Ce sont les mots de Carole Delga, secrétaire d’Etat chargée du commerce et de l’artisanat, lors de la présentation des chiffres du e-commerce de la FEVAD (Fédération e-commerce et vente à distance), à Bercy. Car aujourd’hui, plus possible d’ignorer le commerce en ligne : 34 millions de Français sont des cyberacheteurs et le e-commerce a connu une croissance de 11 % en 2014, pour atteindre un chiffre d’affaires total de 57 milliards d’euros ! Et le phénomène risque de perdurer puisque selon une étude de l’institut CSA, 9 cyberacheteurs sur 10 ont l’intention d’acheter au moins autant en 2015.
Augmenter le trafic en magasin : le web-to-store
Et non, Amazon et Ebay ne sont pas les seuls à se partager le gâteau : il y a aussi de la place pour les TPE/PME. C’est ce qu’avance une étude menée par KPMG et Oxatis, société proposant des solutions de e-commerce. Le e-commerce, au lieu d’être une activité concurrente du commerce traditionnel, est plutôt un aimant vers les achats physiques : 51 % des propriétaires de boutiques physiques et de sites marchands ont bénéficié d’un impact positif sur leurs ventes en magasin : 58 % d’entre eux ont constaté un chiffre d’affaires en progression de leurs ventes physiques, 52 % une augmentation de la fréquentation de leur magasin et 55 % d’entre eux une meilleure information de leur clientèle. C’est ce que les professionnels du secteur appellent le web-to-store (d’internet vers le magasin). A noter que certains secteurs d’activité sont plus développés que d’autres en matière d’e-commerce : en tête, on retrouve la maison et le jardin, la beauté et le bien-être, la mode, la culture et les loisirs, ainsi que les produits et services à destination des professionnels.
E-commerce : un facteur de développement
Mais le e-commerce fait aussi peur et certains freins existent bel et bien : la concurrence sur le web, le délai nécessaire à la rentabilité, le manque de temps, le coût et le manque de compétence. Ces hésitations laissent toutefois le plus souvent la place à un certain nombre de motivations : étendre sa zone de chalandise, augmenter sa visibilité, augmenter son chiffre d’affaires, développer un canal de distribution supplémentaire et enfin fonctionner 24h/24, en dépit des règlements qui encadrent le travail le dimanche et en soirée (voir notre article sur le travail dominical). Et cela porte ses fruits. L’existence d’une boutique en ligne est souvent l’occasion de lancer de nouveaux projets de développement : une nouvelle gamme de produits pour 84 % des e-commerçants, une activité à l’international pour 42 %, la création d’un nouveau site pour 18 % et l’ouverture d’un point de vente physique pour 12 % d’entre eux.
Cliquez ici pour consulter l’intégralité de l’étude Oxatis.
Retrouvez ici des conditions générales de vente de biens et des conditions générales de vente de prestation de services à des professionnels sur internet.
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