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Réagir à des violences physiques ou verbales
La survenance d'actes violents dans l'entreprise peut être une cause de licenciement. Voici quelques éléments pour évaluer le degré de violence et ses conséquences.
Même si le salarié jouit dans l’entreprise d’une liberté d’expression, il ne peut tenir des propos injurieux envers son manager, ses collègues ou ses clients. La sanction peut alors aller jusqu’au licenciement pour faute grave.
Il en est de même pour les violences physiques qui ont lieu dans l’entreprise. En revanche, si elles ont lieu en dehors des locaux, elles relèvent en principe de la vie personnelle du salarié et ne peuvent être sanctionnées.
Remarque : la faute du salarié peut être amoindrie, voire exclue, en raison de « circonstances atténuantes » comme l’ancienneté du salarié, l’absence de toute faute auparavant, le contexte au cours duquel les agissements du salarié ont été commis…
Qualifier en public son directeur d’agence de « nul et d’incompétent » |
Injurier son supérieur hiérarchique et lui jeter des documents à la figure à la suite d’une observation |
Menacer en public son dirigeant de lui casser les dents |
Traiter son employeur de « connard » |
Proférer des menaces de mort à l’encontre d’un autre salarié |
Tenir des propos calomnieux, abaissants et sexistes à l’encontre de l’une de ses collègues |
Proférer des insultes à connotation raciste envers un subordonné et inscrire des mentions à connotation sexuelle sur les fiches d’autres membres du personnel |
Traiter publiquement une collègue de « pitbull » |
Participer à une rixe violente ayant entraîné une incapacité de travail |
Participer de façon violente et publique à l’altercation opposant l’un de ses collègues et à leur supérieur hiérarchique |
Agresser verbalement sa supérieure hiérarchique et être sur le point de la frapper au moment de l’intervention d’un témoin |
Exercer une contrainte physique envers sa collaboratrice lors d’un entretien d’évaluation, cet incident manifestant la persistance d’un comportement agressif et déplacé du salarié à l’égard de ses subordonnés. |
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