fiche
Séminaire d'entreprise : comment l'optimiser
Outil de management, le séminaire d'entreprise risque de pâtir de la crise économique. Tendances, conjoncture, critères de sélection, ce dossier vous aide à faire le point sur une technique qui permet de créer du lien dans une équipe.
Par le passé, les séminaires d’entreprise ont longtemps été réduits à leur plus simple expression : une convention annuelle réunissant tous les collaborateurs avec des conférences, des ateliers de travail, un discours du grand patron et un repas pour clôturer la « fête ».
Mais depuis les années 90, de nouveaux types de séminaires ont traversé l’Atlantique. Les conventions n’ont pas disparu mais de nouvelles méthodes managériales sont utilisées afin de gérer au plus près le capital humain. On parle désormais de team building (cohésion d’équipe), de team development (renforcement d’équipe) ou d’ incentive (stimulation).
Ces méthodes de management consistent à faire participer les salariés d’une entreprise à un voyage, à des activités sportives ou ludiques avec un but précis: créer un esprit d’équipe autour d’une expérience et d’objectifs communs. Le catalogue des activités proposées est très large
Outre le contenu propre à l’activité, les séminaires permettent de générer des échanges, de créer du lien, de faire connaissance avec des collègues que l’on côtoie mais que l’on ne connaît pas vraiment. Pourtant, c’est seulement un outil de management parmi d’autres. Et, en période de crise, ne restent que les activités qui permettent d’accéder directement aux nouveaux marchés.
Les crises entraînent des changements de comportement. On continuera d’investir dans le capital humain mais en faisant appel à d’autres outils et techniques.
1 Quelle est la taille de mon projet?
Si vous envisagez l’organisation d’une convention pour 300 à 400 personnes, il est préférable de passer par une agence bien installée. En revanche, pour 30 à 40 personnes, un « assembleur » peut faire l’affaire.
2 Ce prestataire est-il sérieux ?
Il est difficile de connaître la réputation d’un prestataire qui ne vous est pas directement recommandé. En province, la notoriété d’une agence est très vite connue. C’est loin d’être le cas en région parisienne où l’on trouve de nombreux « éphémères ». On peut également tenter d’obtenir certaines informations auprès du comité départemental du tourisme. Une manière souvent efficace de faire un premier tri.
3 Faut-il se fier aux nombreuses références présentées par le prestataire ?
Une référence ne veut pas dire grand-chose si elle ne mentionne aucun contact précis. En revanche, si elle mentionne un nom et des coordonnées, c’est un bon moyen d’avoir des renseignements à la fois sur la société mais aussi sur son savoir-faire et ses activités.
4 Lors du premier contact, le prestataire a-t-il été de bon conseil ?
Une écoute attentive est un bon premier signe. Vos objectifs doivent être bien compris et le prestataire doit s’adapter à vos besoins.
5 Son offre de services est-elle originale ?
Dans ce secteur d’activité, les produits connaissent de forts effets de mode. Vous risquez donc de trouver les mêmes catalogues un peu partout. Ce qui fera toute la différence, c’est la qualité de la présentation du produit et ses variantes. Une preuve que le prestataire aime ce produit et saura s’adapter en fonction de vos besoins.
6 Est-il possible de tester la prestation ?
Si vous posez cette question directement au prestataire, attendez-vous à quelques grincements de dents ! S’il fait consciencieusement son travail, il a déjà eu l’occasion de mettre son produit à l’épreuve et de le faire évoluer. Vous pouvez, en revanche, vous assurer par de nombreuses questions du respect des plannings, de la capacité d’organisation et de la conformité du produit par rapport aux annonces du catalogue.
7 Faut-il prendre une garantie annulation ?
Il est toujours préférable d’être couvert en cas de défaillance. Mais si vous optez pour des activités de plein air, assurez-vous que le prestataire a prévu un plan B en cas d’intempéries.
Le team-building se généralise aujourd’hui avec l’idée qu’il faut entretenir une équipe pour qu’elle fonctionne. Cela est perçu comme un besoin et non plus comme un complément pour faire plaisir. Le séminaire représente un temps fort car il permet une rupture dans les habitudes. Les messages qui y sont délivrés sont reçus avec plus d’attention par les salariés. Mais ce n’est pas une activité sans risque pour les participants. Un séminaire représente l’occasion de se montrer, de marquer des points… ou de plomber durablement sa réputation. Sous des dehors décontractés, l’exercice nécessite une bonne maîtrise de soi. Faute de quoi les soirées, notamment, peuvent se transformer en événements à risque. Mais les séminaires sont aussi une occasion de soigner son réseau.
En hausse: les activités liées à la nature et à la relaxation
Les initiations au taî-chi chuan et, plus globalement, les activités permettant détente et relaxation. Les initiations à la gastronomie ou à l’œnologie, la découverte du terroir, l’accrobranche. Cette activité se pratique dans la nature et propose plusieurs niveaux de difficulté. Autre avantage : son coût est assez faible. L’objectif est de souder les salariés autour de valeurs fortes et non plus seulement autour de la hiérarchie.
En baisse : les sports extrêmes
Les rallyes, notamment effectués dans des 4×4, un véhicule qui souffre de son image anti-environnement. Le paint-ball (pistolet à air comprimé projetant des billes de peinture sur l’adversaire), trop agressif. Les sports extrêmes, comme le parachutisme, qui nuisent parfois à l’ambiance en divisant le groupe en deux : ceux qui osent et les autres.
Commentaires :